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Apporte une aide respiratoire aux personnes ayant besoin d'un apport en oxygène d'urgence. Lunette à oxygène permettant une inhalation optimale d'O2 concentré par le nez.
Descriptif completMatériel d'oxygénothérapie utilisé de manière générale pour les situations d'urgence. Les lunettes o2 permettent d'apporter une assistance respiratoire avec un débit de FiO2 élevé allant de 0,5 à 5l/min d'o2, soit environ entre 25 et 40% de l'apport en oxygène nécessaire. Il est important de noter que les lunettes à oxygène o2 ne conviennent pas dans les situations de détresse respiratoire aigue. Ce genre d'urgence nécessite une assistance respiratoire bien plus importante grâce à l'aide d'un masque haute concentration.
1. Placer les deux petits embouts dans les narines
2. Passer ensuite la tubulure derrière les deux oreilles : les tuyaux doivent faire le tour complet des oreilles pour se rejoindre en avant sous le menton
3. Régler les lunettes o2 sous le menton en vous aidant de la bague coulissante
4. Connecter les lunettes oxugène directement à l'humidificateur ou par l'intermédiaire du tuyau souple
5. Ajuster le débit d'oxygène
Précautions à prendre :
- Une personne placé sous assistance respiratoire doit faire l'objet d'une surveillance médicale en continue
- L'oxygène respiré doit obligatoirement être humidifié
- Surveiller l'émergence de muqueuses chez le patient
- Surveiller l'émergence de lésions cutanées au niveau du nez et du passage des tuyaux derrière les oreilles.
Le diamètre interne influence directement la perte de charge sur la ligne d’oxygène.
Un diamètre de 3,2 mm est standard pour les débits ≤ 6 L/min, mais au-delà, les pertes deviennent significatives sur des longueurs supérieures à 7 m.
En oxygénothérapie prolongée ou avec rallonges, un diamètre interne de 4 mm est recommandé afin de maintenir une FiO₂ stable et un flux laminaire.
Les lunettes standards sont compatibles avec la plupart des débitmètres continus et concentrateurs pulsés tant que la ligne n’excède pas 3 m.
Les dispositifs de type pulsed-dose nécessitent cependant une lunette à faible volume interne pour garantir la détection correcte de l’inspiration.
L’utilisation d’un tuyau long ou d’un humidificateur intermédiaire peut altérer la détection du cycle respiratoire.
Les lunettes en PVC standard résistent mal à une exposition prolongée à la condensation : risque d’altération de la transparence et rigidification du matériau.
Pour les patients sous oxygénothérapie humidifiée > 24 h, les modèles en silicone médical ou en PVC de grade souple sont préférables.
Une condensation excessive dans le tuyau augmente la résistance au flux et modifie la FiO₂ délivrée : il est donc recommandé d’utiliser une ligne courte (< 4 m) et de maintenir le bubleur à la même hauteur que le patient.
En milieu hospitalier, les recommandations habituelles sont :
Usage unique : remplacement systématique entre chaque patient.
Usage prolongé (domicile) : remplacement toutes les 2 à 4 semaines, ou plus tôt en cas d’opacification, de dépôt calcaire ou d’irritation nasale.
Les matériaux PVC se rigidifient avec le temps, ce qui peut altérer le confort et l’étanchéité des embouts.
Toute extension supérieure à 15 mètres ou comportant plus d’un raccord entraîne une perte de pression mesurable et une baisse du débit effectif.
Dans un environnement hospitalier, il est conseillé de limiter à un seul raccord mâle/femelle standard (ISO 5359) et de privilégier les tuyaux monoblocs.
En cas de rallonge, la vérification du débit effectif à l’extrémité du dispositif est indispensable, à l’aide d’un débitmètre portable étalonné.
La tolérance dépend du type d’embout, de la souplesse du PVC et de la forme du harnais :
Les embouts préformés et souples réduisent le risque d’érosion des narines.
Les modèles avec appui occipital évitent les points de pression rétro-auriculaires.
L’usage de protections auriculaires en mousse ou gel est recommandé au-delà de 8 h de port continu.
Pour les patients à peau fragile, privilégier les modèles en silicone ou PVC sans DEHP certifiés latex-free.
Avant délivrance ou réutilisation, les professionnels doivent vérifier :
l’intégrité du tuyau (absence de fissure, pliure, condensation),
la transparence du matériau,
l’étanchéité du raccord côté source,
la présence du marquage CE et du numéro de lot pour traçabilité.
Tout dispositif présentant un défaut visuel doit être immédiatement écarté.
Les lunettes doivent être conformes à :
EN ISO 5359 — circuits et accessoires pour gaz médicaux,
EN ISO 15001 — compatibilité avec gaz médicaux,
EN ISO 10993 — biocompatibilité (cytotoxicité, sensibilisation, irritation),
ISO 13485 — qualité de fabrication,
Règlement (UE) 2017/745 (MDR) — classification et marquage CE.
Les modèles hospitaliers sont généralement des dispositifs de classe IIa, soumis à évaluation par organisme notifié.
Les lunettes doivent être conservées :
dans leur emballage d’origine scellé, à l’abri de la chaleur et de la lumière,
sur des étagères séparées selon la taille (pédiatrique/adulte) et le type (stérile/non stérile),
avec rotation de stock FIFO pour assurer la traçabilité et le respect des dates de péremption.
Un enregistrement du numéro de lot à la délivrance est recommandé pour les établissements certifiés ISO 9001 ou 13485.
Débit de 1 à 4 L/mn.
Embout nasal droit en PVC.